TORO ROSSO
STR1 (2006)
STR2 (Chine2007)
STR3 (Italie 2008)
STR4 (2009)
STR5 (2010)
STR6 (2011)
STR7 (2012)
STR8 (2013)
STR9 (Australie 2014)
STR10 (2015)
STR11 (Australie 2016)

La Scuderia Toro Rosso (écurie Red Bull, en italien) est une écurie italienne de Formule 1 fondée fin 2005, suite au rachat de l'écurie de F1 Minardi par le groupe autrichien Red Bull spécialisé dans la boisson énergétique. Elle effectue ses débuts en compétition à l'occasion du GP de Bahreïn lors du championnat du monde de Formule 1 2006.

Histoire

L'écurie Toro Rosso a pour but d'être la junior team de l'écurie mère Red Bull Racing, en formant notamment des jeunes pilotes issus des formules de promotion Red Bull.

Ses pilotes pour 2006 seront l'Italien Vitantonio Liuzzi et l'Américain Scott Speed ainsi que le Suisse Neel Jani comme pilote essayeur. L'écurie alignera la Toro Rosso STR1, monoplace dérivée de la Red Bull Racing RB1 de 2005 de l'écurie-sœur. Faisant polémique en début de saison 2006 suite à l'utilisation d'un moteur V10 Cosworth bridé, l'écurie est finalement revenue à son modeste niveau en fin du peloton.

Les objectifs ont tout de même été atteints puisque l'écurie a marqué un point grâce à la huitième place de Liuzzi lors du GP d'Indianapolis aux États-Unis.

Pour la saison 2007, la paire de pilotes Liuzzi-Speed a été reconduite malgré les nombreuses hésitations de Gerhard Berger concernant leur réel potentiel tandis que Neel Jani a rejoint le Champ Car et l'écurie PKV racing. L'écurie n'avait pas d'autres pilotes « à sa disposition », après avoir fait tourner pendant l'hiver 2006-2007 le français Sébastien Bourdais, encore sous contrat avec Newman-Haas-Lanigan aux États-Unis. Côté monoplace, la STR2 ressemble étrangement à la grande sœur Red Bull RB3, Adrian Newey (directeur technique Red Bull) ayant rapidement corrigé le châssis pour qu'il puisse accueillir le V8 Ferrari (la RB3 étant motorisé par Renault) et ainsi permettre à l'équipe de se battre avec Spyker et Super Aguri. Les objectifs pour cette saison 2007 étant une première montée en puissance pour cette écurie qui finira par se concretiser en fin de saison. En effet, au GP de Chine 2007, les deux Toro Rosso de Vettel et de Liuzzi s'offrirent les 4e et 6e place ce qui représenta alors un véritable exploit pour une écurie qui n'arrivait pas à décoller du fond du classement.

Mais, à l'instar de sa première saison, l'écurie de Faenza n'échappera pas à la polémique vis-à-vis de sa rivale directe Spyker. En effet, en vertu des accords Concorde régissant la Formule 1, une équipe doit construire elle-même sa monoplace ou en confier la conception à une société tierce absente du F1 circus. Dans les cas de la STR2 et de la RB3, cette règle a été contournée par l'intervention de Red Bull Technology, une simili-entreprise tierce basée dans les quartiers généraux de Red Bull Racing à Milton Keynes (Angleterre) et dirigée par Adrian Newey.

En 2008, Toro Rosso refait confiance au jeune allemand Sébastien Vettel et engage Sébastien Bourdais, le quadruple champion de Champ Car . Débutant la saison avec une évolution du modèle de 2007, Toro Rosso ne brille pas directement. Bourdais réussit tout de même à marquer les esprits dès le GP d'Australie, grand prix chaotique, en occupant la 4e place et résistant sans rougir à la McLaren de Kovalainen et la Renault d'Alonso pendant une poignée de tours avant de voir son moteur Ferrari explosé. Cependant, le nombre d'abandons étant important, il marque deux précieux points pour son premier Grand Prix. Mais pour les grands prix suivant, la Toro Rosso fera moins d'étincelle, et sera souvent reléguée en fond de grille et en fin de classement. A Monaco apparaît alors enfin la tant attendue STR3. Vettel se qualifie directement en Q2 mais doit rétrograder de 5 places pour un changement de boîtes. Ce qui ne l'empêchera pas de terminer la course à une brillante 5e place, bien aidé par les conditions climatiques difficiles qui touchent la principauté en ce weekend end de mai. Mais peu à peu la STR3 monte en puissance, et à Valence, les deux monoplaces italiennes se qualifient en Q3, Vettel signant même le meilleur temps du weekend end en Q2 ! C'est en trombe que l'écurie finira la saison, récoltant des points à chaque grand prix. L'apothéose aura lieu à Monza, où Vettel signera sous une pluie battante la première pole de l'écurie, avant de signer le lendemain la première victoire de Toro Rosso ! A la fin du championnat, Toro Rosso est 6e et se paie même le luxe d'être classé devant l'écurie Red Bull Racing...

Vettel parti rejoint l'écurie-mère Red Bull, c'est le pilote suisse Sébastien Buemi qui a été choisi pour le remplacer. Après un long suspens, Toro Rosso renouvelle sa confiance en Sébastien Bourdais.

 

  Année Châssis Ecurie Moteur Pneus GP disputés Pilotes Points inscrits Classement
2006 SRT1 Scuderia Toro Rosso Cosworth TJ2006 V10 Michelin 18 Vitantonio LIUZZI 1 9ème
Scott SPEED
 
2007 SRT2 Scuderia Toro Rosso Ferrari 056 V8 Bridgestone 17 Vitantonio LIUZZI 8 7ème
Scott SPEED
Sebastian VETTEL
 
? 2008 SRT2B Scuderia Toro Rosso Ferrari 056 V8 Bridgestone 18 Sebastian VETTEL 39 6ème
SRT3 Sebastien BOURDAIS
 
2009 SRT4 Scuderia Toro Rosso Ferrari 056 V8 Bridgestone 17 Jaime ALGUERSUARI 8 10ème
Sebastien BOURDAIS
Sébastien BUEMI
 
2010 STR5 Scuderia Toro Rosso Ferrari 056 V8 Bridgestone 19 Jaime ALGUERSUARI 13 9ème
Sébastien BUEMI
 
2011 STR6 Scuderia Toro Rosso Ferrari 056 V8 Pirelli 19 Sébastien BUEMI 41 8ème
Jaime ALGUERSUARI
 
2012 STR7 Scuderia Toro Rosso Ferrari 056 V8 Pirelli 20 Daniel RICCIARDO 26 9ème
Jean-Éric VERGNE
 
2013 STR8 Scuderia Toro Rosso Ferrari 056 V8 Pirelli 19 Daniel RICCIARDO 33 8àme
Jean-Éric VERGNE
 
2014 STR9 Scuderia Toro Rosso Renault Energy F1-2014 V6 t h Pirelli 19 Daniil KVYAT 30 7àme
Jean-Éric VERGNE